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 Mort aux Kiwis ♪

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Leo Hainefuss
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MessageSujet: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeJeu 4 Juil - 8:03



Mort aux

Kiwis



Un rayon de soleil solitaire parcourait le bois humide à ses pieds, signe d'un nouveau jour levant, accompagné ci et là par le chant pour le moins honteux des oiseaux. Un simple matin comme les autres, où le ciel semblait avoir aussi bonne mine que notre héros qui se purgeait l'estomac, perché à quelques mètre au dessus de l'eau, pour seule protection à la chute que le bastingage. Le mal de mer n'aura jamais été un problème, les soirs de beuveries interminables, en revanche, n'auront jamais su posséder quelque effet réparateur. Réduisant le capitaine du navire à toute une journée de mal-être au mieux pénible, si ce n'est intenable, l'alcool aura su de nouveau se mêler de de la bienséance. Elle se voulait difficile la vie de soldat, surtout lorsque l'on offre en tout et pour tout à un nouvel officier qu'un unique subordonné à commander. Un « subordonné », oui, qui possédait par quelque miracle le même grade que lui, et ne se voulant pas forcément plus utile qu'un balais à chiottes sur ce navire. Le début de l'aventure, qu'ils disaient, encore avaient-ils omis le côté légèrement calamiteux de celle ci.

Myosh'. Pas de vrai prénom, pas de nom de famille, juste Myosh'. Comment peut-on encore prétendre à la moindre normalité dès le départ, alors que les origines mêmes de votre identité se veulent confuses. Et pour ce qui est de la confusion, croyez bien qu'il s'y connaît le bougre, puisque son entrée même au sein de la marine n'aura pas tenu les mêmes engagements qu'à l'accoutumée. Face à un bordel pareil, il ne pouvait qu'être certain, à présent, que les hautes strates militaires l'encourageaient davantage à se perdre et mourir en mer qu'à remplir le rôle qui devait être le sien. Accompagné dans son aventure d'un unique être humain, si tant est qu'il puisse encore être désigné ainsi, toute entreprise courrait à sa perte, si peu importante puisse-t-elle être. Encore qu'il restait possible de braver les tempêtes et faire des conclusions hâtives que mensonges empilés les uns sur les autres. Myosh' avait beau ne pas être trop dégourdi, il réussissait d'une manière ou d'une autre à avoir ce petit quelque chose que l'on pourrait attendre d'un commandant plus conventionnel. La puissance mise de côté, il fallait s'attendre à ce que le bougre sorte un de ces jours une compétence surprise qui, n'en doutons pas, saura faire le bonheur de quelqu'un. La seule véritable question, encore, était de savoir si cela ne profiterait pas aux ennemis.

Mais Myosh' n'était sans conteste pas le premier de ses soucis. Ils avaient eu bien du mal à prendre la mer depuis le QG, ce pour l'unique et simple raison que ses supérieurs n'avaient jugé bon de leur allouer quelques soldats, ne serait-ce que pour lancer le navire en marche. Si le « Commandant Hainefuss » se veut piètre meneur d'homme, la direction d'un bâtiment militaire reste pour lui un art au moins aussi improbable. En vérité, qu'on se le dise, le jeune Leo n'aura de commandant que le grade, peut-être la puissance, mais de compétences requises au sein d'une telle entreprise il sera sans doutes à jamais dépourvu. Débuté alors la vieille toute une campagne de recrutement, de mobilisation générale, de poussage de gueulante dans les oreilles des supérieurs, et autres danses semi -ou non- dénudées sur les tables pour finalement réussir à récupérer une bonne demie douzaine de soldats. S'ils ne se voulaient tous ni trop vieux ni trop jeunes, ils gardaient la particularité commune d'être handicapés. Par là, avouons même qu'un des sept nouveaux soldats ne garde à son actif qu'un dernier membre sur les quatre de base, et il ne s'agit peut-être pas de la pire recrue. A noter, tout de même, que son troisième et avant-dernier membre il aura réussi à le perdre la veille au soir lors du combat de clodos organisé par Myosh' dans la cale. Si l'on pourrait être à même de penser que de tels combats ne devraient être tolérés par le Capitaine Commandant, il faut à nouveau noter que ce dernier était trop occupé à s'entraîner au roulage de pelle avec le goulot d'une bouteille de rhum. L'aventure, peut-être ; les joies du voyage, toujours.

Reste que cette nuit de beuverie, si peu mémorable soit-elle, aura eu le mérite de lier les deux commandants en poste. Si Myosh' reste aussi incompétent que Leo le soupçonnait au départ, reste que son côté badass et ses capacités pourraient se voir utiles à l'avenir. Il aura gardé en mémoire quelques bribes de phrase également, alors que le Myosh' lui expliquait en zozotant qu'il voulait créer une armée de poulets meurtriers cracheurs de feu en plaçant en eux les ombres de meubles EKIA. Si le système de poulets-armes-en-kit se voulait novateur et quelque part intéressant, c'est bien sa particularité à tirer et fourrer des ombres, sans mauvais jeu de mot, qui se voulait intéressante cette fois. Aussi le premier voyage de cet équipage de fortune se voulait en direction d'une île pour le moins paumée, quelque part sur North Blue, qui semblait être le repère d'une secte sataniste adorateur de kiwis. Ladite secte n'était pas étrangère à tous ces sacrifices rituels, retirer l'âme d'un mécréant et toutes ces choses au premier abord affreuses qui se veulent, lorsqu'on est bien informé, relativement jouissives en vérité.

De défaut de matelots unijambistes et manchots, il était préférable de confier le navire à des zombies surentraînés qui n'obéissent qu'à leur maître, qu'importe le charisme de ce dernier. Infatigables sur la papier, dénués de toute émotion, capables de se jeter à corps perdu dans une bataille perdue d'avance, voilà de futurs soldats que Leo envisageait déjà, se voyant couvert de gloire et d'honneur, délaissant de fait le vrai maître desdits zombies, le Myosh' qui ronflait à présent au beau milieu du petit champ de maïs que le capitaine avait eu un mal de chien à faire pousser. Maïs, zombies et duo de commandants, voilà qui devrait donner un minimum de fil à retordre au premier péon qui passerait au fil de l'épée, ou de quelque arme que ce soit, d'ailleurs. En attendant, la botte du capitaine vint rejoindre le derrière se son commandant en formation, non sans pénétrer davantage qu'il ne serait possible chez un humain normal. Décidément, ce Myosh' avait du subir toutes sortes de choses depuis sa venue au monde.

Les voiles hissées, le gouvernail tendu comme un string dans la bonne direction, voilà un fier navire bouffé par les mites qui voguait sur l'océan, alors qu'un nuage noir et lugubre s'appercevait maintenant à l'horizon. Encore quelques minutes et ils poseraient enfin les pieds sur cette île de malheur, avec pour seuls projets que de défaire ces foutus adorateurs de kiwis et récolter des ombres intéressantes. Les Kiwis … Leo en gardait une sainte horreur, comme tout ce qui est marron et poilu.



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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeSam 6 Juil - 0:51







Trois jours. Trois jours complet sans bouger un muscle et sous un soleil de plomb (sauf la nuit, ça va s'en dire). Notre bonimenteur préféré ne sachant absolument pas comment quitter l'île pour rejoindre une vraie caserne de  eut soudainement la folle idée de faire du stop pour s'y rendre. Du coups, il se plaça en plein milieu du port de Clochard's Town, le bras droit tendu et le pouce levé avec fierté. De la main gauche il tenait une pancarte ou il y avait dessiné un phallus, une girafe et écrit « J't'emairde ». En plus d'une orthographe douteuse et d'une écriture digne d'un manchot scandinave analphabète, le bougre n'avait même pas prit la peine de faire face à la mer et donc aux bateaux... Mais allez savoir par quel miracle il parvint quand même à prendre la mer et rejoindre un quartier général de la marine. Quelque part sur North Blue, après plusieurs mois à voguer au grès du vent avec un équipage qui ne parlait pas un mot du langage commun et qui semblait impliqué dans de drôle d'histoire. Cela dit Myosh' trouvait que leur drapeau était plutôt mignon, ce noir allait merveilleusement bien avec cette tête de mort surmontée d'un sombrero. Il lui arrivait de passer des après midi à siroter une bière à la betterave en regardant ce drapeau flotter fièrement face au vent, pendant que l'équipage amassait or et femmes à foison. Si ses futurs supérieurs avait eu vent de cette escapade, sur qu'il n'aurait pu rejoindre les rangs de la marine ! Mais qu'importe, le voilà enfin arrivé à bon port.

A peine eut-il mis pied à terre qu'un contingent militaire vint l’accueillir, arme chargé et en joug en direction du bel éphèbe. Ce dernier y vit un accueil des plus chaleureux et descendit du bâtiment le sourire aux lèvres sans tenir compte des mises en garde des soldats, qui menaçaient d'ouvrir le feu s'ils venaient à opposer toute résistance. Tandis qu'il avançait en saluant de la main les soldats qu'il pensait venus l’accueillir, ces derniers ouvrirent le feu sur l'équipage pourtant prêt à négocier avec les forces de l'ordre. S'en suivit une fusillade qui fit de grave blessé dans les deux camps et de lourds dégâts matériels. Tandis que le bougre s'éloignait nonchalamment du chaos qu'il venait de provoquer.

Mais qu'importe, Myosh' venait enfin de rejoindre un QG militaire. Et après présentation de sa lettre et quelques vérifications de leurs part, tout semblait en ordre ! Ouf. Il n'avait vu que du feu à cette vulgaire falsification. A leur grand damne. On allait maintenant l'assigner à un bâtiment sous les ordres d'un commandant qui serait charger de sa formation.

« Leo Hainfesse ? Putain sérieux ? Genre tu pourrais pas plutôt me mettre sous les ordres d'une femme ? Le genre peu farouche avec une belle paire de mamelle et plutôt du genre chèvre un truc du comme ça... »

Mais pas le temps pour les salamalek. Voilà déjà que leur premier ordre de mission tomba, les voilà déjà parti sur les mers en quête d'aventure ! Et tandis que le capichef se faisait un plaisir d'essayer de faire voguer le bâtiment sans pouvoir compter sur le misérable déchet qu'on lui avait mis sous ses ordres, Myosh' s'amusait à faire combattre son ombre contre des clodos. Pariant systématiquement sur les-dits clodos et perdant de ce fait une grosse fortune. Mais il était de l'avis du Myosh' que son ombre était une tricheuse, elle sabotait les combats en bloquant l'ombre de ses assaillants pour mieux les abattre. Quelle mesquinerie ! Ils en vinrent au mains et finirent par se disputer et se séparer... une tragique nuit pour le Myosh' qui ne s'était pas embrouillé avec son ombre depuis maintenant... toujours en fait. A vrai dire cette capacité à dissocier de son ombre de son corps était plutôt récente. Elle remontait à cette betterave pas fraiche, ou autre chose qui sait, qu'il avait mangé pas plus tard que y'a pas longtemps. Depuis il se sentait quelque peu ballonné et pâle. Il ne comprenait pas plus que ça ce qui lui arrivait et se moquait totalement de savoir pourquoi. C'était plutôt cool selon lui.

Voilà que la chance commençait enfin à lui sourire avec cette récente promotion au rang de Commandant, son nouveau capitaine qu'il aimait déjà, ses affaires qui prospérait à Clochard's Town et une magnifique prostitué qui l'attendait chez lui. Mais le Karma en avait décidé autant. Le pauvre Myosh' avait perdu son ombre depuis la dispute. Et malgré des soirées intensives à la rechercher – le monde d'un Myosh' est dépourvu de toutes logiques rappelez vous - il ne pu remettre la main dessus. Il n'était pas spécialement attentif et présent avec elle quand elle en avait besoin, mais aujourd'hui qu'elle était partie, elle lui manquait ! Ô rage, Ô désespoir... En attendant il vola celle de José, le nain unijambiste et manchot qu'avait recruté Leo un peu plus tôt. Et il trouvait que, malgré sa taille, elle lui allait à ravir. Mieux que son ancienne à vrai dire. Malheureusement, n'ayant prévenu José, Oscar ou quelle qu'ait pu être son nom des désagrément que pose la perte de son ombre, le malheureux monta sur le pont sans son ombre dans le but de prendre un bain de soleil et finit complétement calciné avant de disparaître dans un nuage de poussière...

« Waw ! Combustion spontané !! Bordel ce type a du se retenir de péter pendant longtemps ! C'est absolument dangereux !»

Passé cet incident il se rendit compte que l'ombre du défunt était en train de disparaitre. Il comprit alors qu'il était à l'origine de la mort du mexi-nain, c'est comme ça qu'il aimait l'appeler. Le cap'tain le tuerait s'il venait à l'apprendre...

M'enfin, en attendant, il n'était pas là. Surement occupé à régler les derniers préparatifs. Il avait parlé un peu plus tôt d'une mission sur une île, mais le Myosh' n'en avait retenu que le mot Kiwi et que Leo avait un merveilleux grain de peau, on aurait presque envie de le caresser, de le lécher... ce qu'il se retint de faire malgré lui. Il en profita donc pour sauter sur l'île et y faire son devoir : retrouver son ombre ! La justice attendra. Avec un peu de chance personne ne se souciera de ce qu'est devenu le mexi-nain et au pire des cas, le Myosh' avait confié aux clodos resté dans la cale de raconter au Capitaine que José était mort au combat ! Pour sauver le monde ! Et qu'il était mort dignement en servant le gouvernement mondial et en défendant la paix !

Malheureusement pour le Myosh toujours en quête de son ombre, le temps ne semblait pas de son coté. Le ciel s'était couvert d'épais nuages qui empêchaient tout rayons de lumière d'atteindre l'île et l'aider à mieux y voir dans ce cambouis. Il avançait donc à l'aveugle sur une île qui lui était inconnue, comme il le fit toujours dans toutes les épreuves de sa vie. Et tandis qu'il avançait en criant son propre nom espérant que son ombre – muette – lui réponde, il continuait de s'enfoncer dans cette foret épaisse, jusqu'à tomber sur un spectacle assez étrange... son ombre était assise sur un trône improvisé et un groupe d'homme-Kiwi masqué se prosternaient devant elle en priant quelque Dieu que ce soit. En réalité on pouvait clairement discerné qu'il s'agissait de masque sur des hommes et femmes de toutes tailles, mais pour le Myosh' l'illusion était totale et parfaite !

« Putain j'te quitte quelques heures et tu deviens le Dieu d'un groupe de sauvageons à moitié Kiwi ? »

Le Myosh' alla saisir son ombre par le cou pour la tirer sur le navire, attrapant au passage un kiwi qu'il croqua sans se soucier des poils qui recouvraient sa peau...

« Plutôt poilue pour une betterave ça... »

Mais c'était sans compter sur l'intervention de ses nouveaux adorateurs qui devinrent soudainement menaçant. Qui, tout en dégainant leurs lance pierre, se mirent à lui jeter toute sorte de projectile. Passant du simple pépin, au bouse de Kiwi géant, jusqu'à même envoyer une couche pleine ! Et le bébé qui était dedans ! Quelle audace.
S'en suivit une haletante course poursuite plutôt misérable pour le Myosh' qui se mit à pleurer et trébucher tous les dix mètres jusqu'à se réfugier dans les bras de son Capitaine ! Dans la foret qui surplombait l’île, une certaine agitation se fit entendre. Des cris résonnaient sur toute l'île et des kiwis jaillissaient de toute part dessinant quelques signes satanistes au sol invoquant les pires créatures de l'enfer. En retrait de la scène se tenait une silhouette plutôt imposante qui semblait mener l'assaut. Son visage demeuraient dans l'ombre de la foret, mais l'on pouvait sentir son regard se poser sur nous. Et a peine eut-il levé le bras et lancé un râle, que les hommes-kiwi se mirent à courir et jaillirent de toute part pour rapidement encerclé les deux commandants et les 2 ou 3 clodos restés sur le navire.







Dernière édition par Myosh' le Mar 9 Juil - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeDim 7 Juil - 8:51


Encore, toujours et de toutes les manières possibles on en revient toujours au karma. Le désastreux, celui qui s'acharne, celui qui remue ses petits bras pour vous écraser la face avec son marteau. Le cas présent, le marteau avait pour nom Myosh', et restait sans aucun doute la pire expérience sociale du commandant. Non content d'égaler le QI l'une loutre, le sous-homme ne se démarquait pas moins sur ses actions, causant le décès d'un des matelots durement acquis, ne s'embêtant pour autant pas de la moindre excuse, pensant son formateur en dehors de la confidence. L'olibrius apprendrait bien vite à son tour que le jeune homme se voulait maître de son navire autant que faire se peut, ne s'épargnant pas même les détails les plus sordides concernant les déboire de son équipage. Le soleil devient donc un ennemi dès lors que le Myosh fait joujou, information importante pour la survie dans le cas où son ombre personnelle serait elle-aussi un jour privée de son corps d'attache. Avec un subordonné comme celui ci, après tout, tout se voulait possible.

Comme le fait de s'enrichir facilement sur le dos des définitions, par exemple. Son propre équipage ayant décidé d'entrer en scène pour les combats de clodos se déroulant dans la cale, ils étaient passés de fait de soldats à clochards, se dépouillant eux-même de la solde de fonctionnaire qui finirait inévitablement dans la poche de leur commandant, qui ne s priverait pas de s'acheter une merveilleuse montre en or ou quelconque autre apparat hors de prix avec ce surplus de berrys. Toujours se montrer optimiste, même les pires catastrophes, le cas présent la venue d'un Myosh' dans l’équipage, trouvera toujours un ou deux points positifs suffisants pour ne pas vous faire sombrer dans l'alcool et finir vos jours congelé au fond d'un profond océan. Ou noyé dans une flaque, c'est toujours au choix de chacun.

Myosh' avait quant à lui choisi de se jeter à la mer sans préavis, ignorant de fait son état d'enclume, faisant abstraction des cinquante bons mètres qui séparaient le navire du moindre grain de sable sec. Là, Myosh fit ce qu'aucun être vivant n’avait su faire avant lui, à l'exception de sa propre ombre quelques minutes plus tôt. Il venait de traverser l'étendue d'eau en marchant puis surfant sur des babouches flottantes, ramenées à la surface par l'action du saint esprit. S'il s'agissait là de quelque chose de totalement délibéré, le commandant pourrait commencer à vouer au Myosh' un culte sans bornes, ou du moins ajouter cette compétences aux autres sous le nom de l’intéressé. La page des compétences resterait bien pauvre, mais sans aucune doute atypique, d'autant que sa propre ombre semblait posséder le même pouvoir. Tenter d'imiter pareil individu le ferait quant à lui courir à sa perte, aussi prit-il le temps d'avancer d’avantage le navire jusqu'à rejoindre cette plage de sable blanc sans risquer la perte d'une vie.

Cette île se voulait cimetière, pensa-t-il, alors que ses yeux passaient en revue la côte, tentant de ne trop se soucier du Myosh impatient qui se frayait un chemin en se dandinant. Quelques tombes étaient disposées pèle mêle sur le sable comme sur la terre, la moitié d'entre elles sauvagement violées et dépouillées de leur cadavre. Sur place était donc bel et bien établie cette secte dont tout le monde semblait parler au QG depuis quelques semaines, le voyage n'aura donc pas été totalement inutile. Tabasser de l'homme-kiwi n'est de toutes façons aucunement inutile, tant la discipline tient de l'art quand on sait s'y prendre avec un minimum de doigté. Lorsqu'il perdit de vue son commandant en formation, il compris dès lors que cet art se voudrait signe de survie d'ici quelques secondes, quelques minutes au mieux. Mais le clodo pouvait encore révéler quelques surprises et se doter pour la journée d'un charisme et d'un arbre de compétences digne d'un espion entraîné. Ou pas, dans tous les cas, il l'apprendrait bien assez tôt.

Non plongée sous cet amas de nuages au mieux menaçants, cette île aurait bien pu être relativement sympathique, parfait dernier havre de paix offert aux morts de North Blue, qui n'étaient à l'époque dérangés d'aucune façon par les vivants. C'était à nouveau sans compter ces foutus hommes kiwis, toujours là où on s'y attend le moins pour fomenter un mauvais coup. Ce n'était pas la première fois que le jeune homme les croisait, peut-être pas la dernière, mais chaque fois il arrivait à trouver de nouvelles manières de s'en débarrasser. Étrangement, d'ailleurs, l'odeur du poil de kiwi brûlé gardait ce doux parfum de victoire, offrant un sentiment de bien-être particulier. Sans doute aurait-il tout le temps du monde de respirer à nouveau ce parfum dans le courant de la journée, aidé une énième fois par un Myosh sanglotant ayant retrouvé son ombre, poursuivi de près par toute une horde de sauvageons satanistes qui semblaient les avoir encerclés en quelques secondes.

Ces foutus masques avaient beau cacher leur visage, on n'en discernait pas moins le sourire carnassier des kiwis, fort contents de retrouver de la viande fraîche pour leurs rituels. Le dieu kiwi, qu'ils l'appelaient, se retrouvait sous l'avatar d'un géant poilu désigné à la peinture sur leurs vêtements d'un rouge sanguin, jusqu'à leur capuche en bonnet d'âne que l'on pensait jusqu'ici propriété du ku klux klan. Copyright mit à part, la dégaine de chacun se voulait inanimée au possible, comme on pourrait l'attendre d'un clan si impur dans univers tel que Resident Evil. Ici, ce manque d'humanité se voulait au mieux étrange, quoi que les bêtes maléfiques invoquées rendaient la chose d'autant plus inhumaine. Des Kiwis géants dotés d'yeux et de mâchoires faisaient leur apparition au sein de cercles rituels alors que les écarlates donnaient leur sang en sacrifice.

Si cette vision de cauchemar se serait voulue effrayante pour la majorité des êtres humains, le moindre quidam pour moitié informé saurait quant à lui que ce genre de pouvoir n'est bon que pour un coup de bluff. Démontrant sa théorie, le commandant libéra son épée de son fourreau pour y planter la pointe dans le premier Kiwi démoniaque invoqué. La pointe l'épée n'avait parcouru qu'à grande peine le premier millimètre quand le kiwi démoniaque se dégonfla à la manière d'un ballon de baudruche, ne laissant derrière lui qu'une odeur de renfermé et un cri de plus en plus faible, signifiant son envolée vers les cieux. Jamais groupe sataniste n'avait été si pitoyable, à invoquer des ballons de foot à peine plus résistants qu'une babouche en feuilles de palmier en première ligne.

Les membres du clan eux-mêmes n'étaient pas beaucoup plus fort, à l'image de la demi douzaine qui tentait vainement de combattre le frère jumeau de José, lui aussi manchot et unijambiste. Le soldat quasi à la retraite leur faisait manger le sable à pleines bouchées à grands coups d'boule, utilisant sa technique de la toupie pour graver l'empreinte de son unique semelle sur la face des assaillant, tournoyant sur son crâne chauve à un rythme effréné. Les autres soldats restaient quant à eux blottis de peur sur le navire, incapables d'autre chose que de mouiller leur linge à la vue d'une créature du diable, un géant trop bronzé arborant une splendide paire de testicules poilues. Des yeux rouge sang, un nez rond comme un tonneau et une dentition laissant choir deux dents particulièrement grandes. Pour une hauteur approximative de dix mètres, le dieu Kiwi s'était réveillé, comblant de joie ses adorateurs qui se dispersaient dès à présent. Un joyeux combat en perspective, que Leo débutait sans perdre une seconde. Enveloppant sa lame ivoire d'un torrent de flamme, le voilà qui sautait à la gorge – ou cheville – du géant, lui grillant le talon d’Achille au passage. Le but n'était aucunement la défaite du dieu kiwi par la mort, mais bien son immobilisation dans le cas où Myosh voudrait prendre possession de son ombre. Et, en parlant de Myosh', où pouvait-il bien être à présent ..



Dernière édition par Leo Hainefuss le Mar 9 Juil - 21:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeMar 9 Juil - 2:10




Voilà pas moins d'une heure que le navire Marine avait accosté sur cette île de malheur. Et il ne fallut pas plus longtemps au Myosh' pour perturber la tranquillité, du moins apparente, de ce caillou perdu au milieu de l'océan. C'était là l'une des plus grande capacité du Myosh'. Il savait faire impression partout où il allait et laisser une trace de son passage. Mais ce n'était que très rarement positif. Cimeter Island était-elle en passe d'écoper du même destin tragique que Clochard's Town ? C'est un avenir qu'on ne lui souhaite pas, pas le moins du monde... malgré toutes les affaires douteuses qui s'y déroulent.

En attendant, et voyant son capitaine se débrouiller à merveille face aux ballons de baudruche déployés contre les marines, le Myosh' tenta une nouvelle fois de fuir le champs de bataille. Mais cette fois ci il tomba nez à nez avec cet homme-kiwi géant. A peine eut-il le temps de lever les yeux au ciel pour voir où s’arrêtait ce corps, qu'une imposante main vint l'envoyer valser dans le décor, brisant au passage un des verres de ses lunettes. Ses lunettes préférée ! Autant dire que maintenant il voyait rouge et en fit une affaire personnelle ! L'homme se releva et laissa paraître un tout autre individu. Il se releva pour dégainer de sa mallette une de ses meilleures bouteilles de bière de betterave, qu'il bu presque en une seule lampée. S'en était presque impressionnant. Et il ne lui fallut pas longtemps pour ressentir les effets de cet alcool de sa propre fabrication.
Plus tard il se débarrassa de sa veste, et allez savoir pourquoi de son pantalon. Relevant les manches de sa chemise qu'il avait préalablement déboutonné, laissant paraître une musculature sec mais merveilleusement dessinée, marqué çà et là par diverses cicatrices, plutôt imposantes pour certaines. Souvenir de son passé de gladiateur, ou de sa maladresse naturelle, ça n'en demeure pas moins de jolies souvenir à ses yeux.

Il se mit à avancer en titubant et trébuchant, vers cet abomination de la nature qu'était cet être mi kiwi mi homme. Tentant tant bien que mal de s'exprimer, certainement pour intimidé son adversaire, mais seule une bouillie verbale foutrement incompréhensible et pitoyable en sorti. Ce a quoi le Dieu Kiwi se chargea de répondre par un bruyant cri qui fit frétiller les narines du jeune Myosh'. Il lui fallut bien 3 bonnes minutes pour s'approcher, sans trébucher, assez près du monstre, tandis que son capitaine avait déjà engagé le combat. L'ombre du Myosh', qui semblait moins soule que lui le rejoignit rapidement prête à en découdre avec le destructeur de lunette.

S'en suivit un spectacle assez impressionnant compte tenu de l'état d’ébriété du jeune Marine. Il attrapa son ombre par la jambe, tournoya une fois sur lui même pour se donner de l'élan et la jeta en direction de l'entre jambe à la pilosité presque aussi dense que celle d'un Myosh'. Avant même que l'ombre puisse atteindre sa cible, le Myosh' substitua sa place avec celle de son ombre et il fini par s'écraser honteusement sur un des testicules du monstre qui n'avait dès lors plus de divin que l'apparence tant sa figure se tordit sous la souffrance, laissant transparaitre toute sa faiblesse. Le titan se crispa de douleur et recula de quelques pas manquant de peu de trébucher en arrière, mais se rattrapa in extremis avec un arbre qui se tenait près de lui. Il le déracina avec une facilité déconcertante et frappa avec autant de force et de hargne qu'il était possible pour un être de son acabit au niveau de son entre jambe, tentant de déloger l’intrus de cette zone. Et s'il réussi son entreprise de le déloger, il réussi surtout à se mutiler l'entre jambe... celle ci était complétement en sang, et la bête posa rapidement pied à terre pour s'écrouler à nouveau sous la douleur. Criant à la mort, affolant toute la faune avoisinante. Les hommes kiwis restés en retrait se mirent à crier et sauter dans tous les sens. Certains, accablé par la bêtise de leur divinité retirèrent leurs masque et se mirent à fuirent le champs de bataille. Certainement choqué par l'idée qu'un homme, saoul qui plus est, puisse défaire leur dieu...

Pendant ce temps là Myosh' se releva fier et victorieux, grimpant sur le corps de la bête qui continuait de se rouler par terre, rendant l’ascension du jeune commandant aussi ardu qu'essayer de séduire une chèvre en deuil à qui l'on aurait fait une hystérectomie. Se rendant compte que cette partie de l'anatomie du géant devait très certainement être son point faible. Quel génie.

Mais sous les cris de ses serviteurs, le monstre semblait peu à peu retrouver ses forces et se releva tant bien que mal, s'aidant de quelques arbres pouvant se trouver sur son chemin. Les déracinant et les emportant irrémédiablement vers sa chute malgré lui. Qui soulevait à chaque fois un nuage de poussière et de sable, obstruant la vue du Myosh' sur son ennemi. Mais le Dieu Kiwi ne semblait pas vouloir se laisser défaire ainsi devant ses fidèles croyant. Frappant du poing sur le sol comme pour se remotiver, il se releva d'un coups et malgré son poids s'élança vers le commandant stagiaire, écrasant tout obstacle se trouvant sur sa course, qu'ils soient kiwi ou non ! Mais dans la précipitation le Dieu avait laissé derrière lui un Myosh' en piteux état qui, quelques minutes plus tôt, se trouvait encore sur le dos de ce dernier. Il tentait lui aussi de tenir sur ses pattes, luttant contre l'ivresse et ce manque flagrant de coordination entre chacune de ses jambes. Ses mouvements étaient soudainement devenu plus abruptes et aléatoires que jamais. Toutefois c'était sans compter sur son ombre qui se munit d'une betterave qu'elle jeta à la tête du Dieu kiwi pour attirer son attention, courant ensuite vers lui pour lui assener une série de coups au niveau du tendon pour le faire trébucher. Profitant de ce moment de faiblesse le Myosh' se substitua une nouvelle fois avec son ombre, bondissant dans les air pour atteindre une nouvelle fois l'entre jambe de la divinité tentant de lui donner le coups fatal. Un puissant coups de genou dans les roubignoles, suivit d'un coups de tête dans les parties. Mais la divinité prête à tout pour ne pas perdre la face, attrapa le morpion entre ses mains et tenta de l'écraser de toutes ses forces, mais son ombre vint à sa rescousse, s'élevant dans le ciel pour atteindre la poitrine de la bête elle vint lui chatouiller le téton. Ce qui eut pour effet immédiat de lui faire lâcher le Myosh' et se mettre à rire bruyamment à gorge déployée, laissant paraître une dentition plutôt négligée et une haleine à réveiller un mort et faire débander un nécrophile.. Récupérant son souffle, le Myosh' tenta d'intimider la bête en poussant un cri de guerre, tout en dégainant de son slip son couteau suisse qu'il pointa dans sa direction. Et contre toute attente, cela eut pour effet de faire fuir le monstre qui s'enfonça à corps perdue dans la foret. Voilà donc un peu de répit pour le commandant. Mais il y avait fort à parier, qu'ils seraient amenés à se revoir bien plus tôt qu'il ne le pensait.

En marge de ce combat qui tournait davantage au ridicule qu'à l'affrontement épique qu'on serait en droit d'attendre d'un homme de son rang, les hommes kiwis semblait avoir trouver un certain courage pour affronter le second commandant et le nain unijambiste qui le suivait de près. Ce dernier s'amusant d'ailleurs à balayer ses assaillants avec sa seule jambe valide en poussant des cris de victoire à chaque ennemi défait. Tandis que la plupart des tombes répartie sur la plage semblait s'exhumer d'elle-même laissant paraître des corps vulgairement rafistolé venu prendre part au combat. Quelle genre de magie noire était-ce là ? Les marines étaient là pour le comprendre, du moins Leo l'était officiellement. Myosh' n'était là que pour le tourisme et récuperer quelques zombies assez sexy pour se constituer une armée coquine. Son plus grand rêve, après celui de monter un cirque itinérant constitué de mexi-nain unijambiste qui ferait de la corde à sautée sur une corde raide à plus de 100 mètres de hauteur au dessus d'un bassin infesté de Rois des mers.

Mais l'on s'égare...

Rapidement le nombre d'ennemi, malgré leurs faiblesses, devint trop grand même pour deux commandants. Myosh' fit signe à son capitaine de se réfugier à l'intérieur de la foret. Qui semblait, selon lui, une meilleur option que retourner sur leur navire juste derrière eux à deux pas... non, il était, toujours selon lui, plus judicieux de pénétrer en terre ennemi sans savoir à quoi s'en tenir dans une jungle hostile et dense sans aucun autre renfort que ce manchot unijambiste qui n'avait pour lui que ce magnifique sombrero que Myosh' convoitait tant, au point de préparer son vol depuis maintenant 10 jours. Ce crime se devait d'être parfait ! Il prendrait le temps qu'il faudra pour récupérer son du.
Quoi qu'il en soit, sans même attendre la réponse de son supérieur, ce dernier se mit à courir au milieu de cette végétation aussi hostile que dense, sans se rendre compte qu'un chemin naturel se dessinait à 2 mètres sur sa droite, menant certainement au même objectif : ce sanctuaire perdu au milieu de cette foret...



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Leo Hainefuss
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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeMar 9 Juil - 22:17



Mort aux

Kiwis



Une épopée fantastique. Un voyage merveilleux, sous un soleil doré se couchant sur les feuilles dansantes au gré du vent. Le son d'une flûte, un animal céleste, l'ombre d'un dernier nuage à l'horizon. Un morceau de fer pour seule arme, le monde à vos trousses, la quête du bien et du mal, ne délaissant point d’ersatz de Lucifer au bout du chemin. Quelques amis, quelques personnages croisés, un long chemin de plaines, de forêts et de rivières. Une longue course, mais un but final. Précis, immuable, ineffable, inénarrable. Mon dieu ce que ça peut avoir le goût de pisse.Quelle créature démoniaque pourrait bien venir à bout du moindre personnage relativement intéressant sur cette mer de dangers et d'aventures, on se le demande. Le moindre quidam capable de vous faire suer à grosse gouttes reste un défi à la hauteur de n'importe qui, et la possibilité de perdre la vie à tous moments vous laisse alors autre chose que le remord de n'avoir su sauver le monde. Foutus héros des comptes et légendes, toujours à troquer slip sale contre armure rutilante, se taper l'escapade du siècle en ayant la chance de voir tout ce qui peut être vu, et les plus chanceux gagneront pour bonus une princesse bien roulée que l'on espère tous pas trop casse-couilles. Pour les gosses, allez savoir, l'armure rutilante n'empêchant d'aucune façon la stérilité.

Ils avaient bon dos, du coup, les « héros de la marine », dont Leo semblait faire partie aux dires de certains. Vous pardonnerez l'expression, mais dans son cas, le slip sale aura été troqué contre un slip d'autant plus sale, accusant le fait de s'être chié dessus chaque fois qu'il devait se heurter à ses supérieurs. Vous parlez d'une trace de frein indélébile, jusqu'à l'odeur fictive qui semblait prendre aux nez de tous les peigne-cul arborant un galon supérieur. Foutus connards d'écervelés, incapables de refiler la moindre ressource à celui qui avait pourtant jusqu'ici été une source d'exemple pour tous, du moins ceux possédant l'esprit que la marine dans son ensemble se devait d'avoir. C'était pas faute d'avoir reçu les félicitations de l'Amiral en chef un jour, même si du point de vue récompense personnelle on repassera, le bougre n'ayant à aucun moment croisé le regard de notre jeune homme. Il faut bien avouer que perdu au milieu de deux centaines de soldats recevant les mêmes félicitations, le jeune homme n'aura su se hisser au dessus de sa condition.

Partagées ou non, des félicitations restaient des félicitations, et aucune réelle information n'était venue entacher le CV du jeune commandant. Pourquoi, par tous les saints, devait-il partager la barre avec un clodo mou du cerveau, un vieux aux portes de la mort avec des idées de grandeur et une espèce de Samurai imberbe, quoi que ce dernier soit de loin le moins tocard de tous. Le pire étant que ces glands se voulaient dotés d'un pouvoir bien supérieur au sien, qu'importe combien il pouvait renchérir le pouvoir de son arme. Au fond il n'était qu'un homme comme les autres avec une épée un peu classe et quelques joujoux, pas de quoi fouetter un chat. Certes les hommes ne possédant aucun fruit du démon devraient, pour la majorité, penser la même chose, mais se voir entouré de subordonnés le dépassant plus que largement au combat avait le don de plomber tant son moral que sa fierté. C'était sans compter sur la marine, qui en plus de lui refiler les recrues qu'on préférerait voir couler au large sans autre forme de procès, n'avait prit la peine de réquisitionner pour lui ni navire ni équipage. Y repenser gardait ce don si précieux de lui mettre les nerfs à rude épreuve, humeur qu'il ne pouvait décharger sur son équipage sans prendre le risque de mourir dans une mutinerie involontaire. Si ça c'est pas la loose.

Restaient les diverses têtes d'endives plus faibles qu'une grand mère au seuil de la mort sur lesquelles il pouvait se défouler de tout son saoul, à l'image de ces hommes kiwis, véritable bénédiction arrivant à point nommé. Les ersatz de créatures de l'enfer invoquées ci et là se voulaient plus faibles les unes que les autres, si bien qu'elles se renvoyaient par la magie du saint-esprit dans leur plan ténébreux, où elles maudiraient sans doute à jamais ces misérables hommes-kiwis d'avoir trouvé là ennemis si retords. Le Capitaine Commandant maudissait quant-à lui les hommes kiwis d'être aussi faibles, tant au niveau de leurs capacités propres que pour le dieu misérable qu'ils avaient à grande peine réussi à invoquer. Le géant aux boules poilues s'était vu castré et prenait à présent la fuite à travers la jungle, poursuivi par un Myosh titubant faisant fit du chemin tout tracé. Sans doutes préférait-il se casser on ongle au détour d'une branche un peu raide sur le passage, tout dépourvu de machette qu'il était.

Leo n'était guère le seul à s'être arrêté un moment pour admirer la fuite du dieu dans toute sa splendeur, les gouttes de sang perlant de sa zone critique. Les derniers hommes kiwis encore conscients avaient soit jeté le masque soit prit la fuite, délaissant de fait le commandant à sa solitude, arme à la main dépourvue de cible. Il jeta un regard à un Robert essoufflé, qui lui adressa un signe du menton. Il n'était pourtant pas muet, non, enfin Leo ne l'avait jamais entendu dire un mot pour autant jusqu'ici. Il pouvait toutefois sentir le désir ardent de son compagnon mexi-nain, qui l'invitait à tailler la route à son tour, laissant l'unijambiste de talent s'occuper du navire et des éventuels ennemis restants. Coupant net l'atmosphère d'amitié et d'espoir installée d'un simple « Tcho sale con ! » particulièrement réussi, voilà un capitaine commandant bien inspiré qui prenait la route à son tour, laissant au Myosh le raccourci, préférant pour sa part la route dessinée.

Il n'y avait rien sur cette île. Rien que des tombes, pour majorité profanées. Même les corbeaux semblaient l'avoir désertée, preuve du repos serein promis aux défunts. C'était sans compter sur ces hommes kiwis, acteurs principaux de la désolation des sépultures, mais les rares n'ayant pas prit la fuite seraient bien vite éconduits par le brave Robert laissé en arrière. Restait à pourchasser la dernière immondice de l'île, ce géant appelé « Dieu Kiwi », qui n'avait de dieu que le nom, à en croire sa défaite quasi totale face à un commandant de la marine beurré jusqu'au trou. Un commandant qui était en grand besoin d'ombres et de corps pour les y installer, raison première de leur venue sur cette île, les hommes kiwis n'étant qu'un prétexte pour profaner à leur tour les tombes par avant violées. Et quand on parle de viol, regardez moi cette fraîcheur de cadavre qu'on a là.

Spoiler:

Un bon vieux cadavre comme on l'aime, capable de vous faire déployer des efforts sanguin et s'adonner à de la nécrophilie pure et simple. (Note à benêt : Installer un PEGI 18 sur le titre du sujet.) Myosh ne se serait sans doutes pas privé, d'ailleurs, dommage pour lui que son supérieur soit arrivé en premier. Pas question pour autant de tripoter quoi que ce soit, quand bien même un téton enflé et à demi moisi pointant le bout de son nez. Sans doutes un effet du vent, les tétons étant régis par des lois autrement moins humaines que la normale. D'un mouvement prudent, ne souhaitant réveiller la « belle », il entreprit de remettre ses vêtements à leur place, puis d'embarquer le cadavre fraîchement démoulé de la terre sur son épaule. Myosh' n'ayant communiqué aucune date d'anniversaire sur son dossier, le jour présent fera l'affaire, et quoi de mieux qu'une gonzesse pour faire plaisir à un puceau.

La route ne déméritait pas le détour, surtout lorsque l'on tombe nez à nez avec un sanctuaire à demi enfoui dans la terre, ne laissant que de rares piliers, arches et obélisques encore à peu près debout. Le tout sculpté dans une pierre d'une certaine qualité, quoi que s'effritant quelque peu par endroits, sans doutes au niveau de gravures faites par des sculpteurs stagiaires de l'ancien temps. Comme quoi, les jeunes, qu'ils soient contemporains ou d'une autre époque arrivent toujours à saloper leur travail, reste à déterminer si l'« herbe magique » de West Blue y était pour quelque chose. Foutus drogués.

Il ne restait guère grand chose de déchiffrable sur les quelques stèles visibles, voire même carrément rien pour ne pas mentir, les langues étrangères n'ayant jamais été le passe temps du commandant. Décidément, plus le décor se mettait en place, moins il semblait doué pour quoi que ce soit, sauf aboyer des ordres par ci par là sans être véritablement certain d'être entendu. Vous parlez d'un commandant, vous parlez d'un héros ! Pour sur, c'est pas lui qui se tapera la princesse aux gros nichons, à moins qu'elle n'ait quelque surcharge en autres endroits. Qui sait, les princesses séquestrées dans un donjon ne sont pas tenues de garder la ligne. Le désespoir peut gagner tout le monde, surtout les blondes n'imaginant pas un jour utiliser leurs cheveux comme corde. Et à défaut de voir leurs cheveux pousser, au moins se laissent-elles pousser la taille de leurs fringues et l’Amazonie involontaire à un endroit non souhaité. D'un certain point de vue, la corde de la délivrance tressée à même des poils pubiens, fut-ils féminins … Ça n'envoie pas le pâté voulu, sauf dans la gueule.

Enfin des bruits sourds se faisaient entre à l'horizon, preuve de l'arrivée imminente du dieu Kiwi. Qu'il est bon d'avoir raison, surtout quand ça implique la connerie dorénavant naturelle de son commandant en formation,  encore à la traîne. Manquer la route n'aura certainement pas été l'idée du siècle. Vu l'intelligence du dieu kiwi jusqu'à présent, il semblait élémentaire qu'il se dirigerait là où il pourrait « taper fort avec cailloux », ou encore appelé lapidation dans un langage légèrement plus humain. C'était sans compter sur le héros du jour, ce Leo remotivé par toutes ces fausses idées sur la définition d'un héros, qui quittait la stèle sur laquelle il était perché pour exécuter moult cabrioles, du salto au backflip trois cent soixante degrés pirouette cacahuète. Atterrissage parfait, pile sur la tête du géant dont l'unique œil ouvert  tentait vainement d'examiner le corps étranger perché là haut.

C'est avec un certain panache, à un cheveux de la classe légendaire que le capitaine commandant sortait son arme de son fourreau, d'un geste lent, exécutant un unique moulinet de son poignet droit avant d'abattre sans pitié sa lame sur le crâne du dieu, tranchant tant peau qu'os, mais ne sentant pas l'ombre d'un cerveau. La taille de cette épée ne suffirait donc pas à atteindre le petit pois qui servait de système cognitif à ce grand dada, preuve une fois de plus que Leo n'était en rien le héros de ce compte. Retirant son épée avec la délicatesse d'un boucher pressé, Il ne se fit pas prier pour exécuter une nouvelle galipette le forçant à poser pied à terre. Avec toute la déférence d'un véritable gentleman, c'est de ses deux bras qu'il désignait à présent la cible de son subordonné, préférant laisser les deux mous du slip se tabasser jusqu'à ce que l'un des deux crève, qu'importe lequel. Au besoin, Leo aurait tout le loisir d'achever le survivant.



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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeMer 10 Juil - 13:03







«  ♪ Rame, Rame, Rame Adam ! Et Rame encore … ♫ »

Le voilà qui chantait avec allégresse quelques comptines pour enfant de sa propre création, tentant de se sortir de cette jungle - si dense qu'il en venait à trébucher tous les 10 mètres. L’ébriété aidant, sa progression n'en fut que plus ardu. Rendant son ombre totalement hilare à la vue de ce misérable spectacle. Cette dernière ne se gênait pas pour l'aider à retomber de plus belle, en déplaçant ça et là les ombres de quelques branches qu'il cherchait à agripper pour s'aider à mieux avancer. Voilà donc une belle brochette de vainqueur...
Du coups, la simple tache de traverser une foret se transforma en épreuve, et il leur fallut bien longtemps pour réussir à sortir de cette misère. Lorsqu'il put enfin mettre un pied à l’extérieur de cet enfer, il aperçut un ange... un ange mort et en décomposition, mais un ange tout de même. Le corps inerte d'une femme posé près d'une sépulture semblait l'attendre, et il s'en approcha presque timidement. Tandis que derrière lui le Dieu Kiwi faisait son retour... Il avança sa main tremblotante vers la poitrine de la jeune fille, surement pas pour lui prendre son pouls mais bel et bien vérifier s'il s'agissait là d'une poitrine de belle qualité ! Rappelé vous que le bougre voulait créer une armée de zombie Sexy, et cette femme ne saurait trouver meilleure place qu'au coté du Myosh'. Enfin si assurément, mais tant pis... Le commandant en formation afficha un timide rictus sur son visage et acquiesça dans le vide en essuyant ces larmes qui commençait à perler sur ses joues rougit par l'alcool. L'expression du bonheur était clairement perceptible sur son visage... Lui l'éternel voyou était finalement capable de ressentir quelque chose. Quel drôle de spectacle.

M'enfin... Il se tourna vers son capitaine qui lui fit signe d'en finir avec le Dieu Kiwi, qui semblait en bien mauvais état, mais son crane encore saignant ne semblait pas être la première de ses priorités. Ce dernier se saisi de ce qui devait, par le passé, servir de pilier à ce sanctuaire aujourd'hui en ruine, mais qui semblait toutefois encore usité. Si le Myosh' était un tantinet plus attentif au monde qui l'entourait il aurait pu apercevoir quelques traces de sang qui semblait encore fraiche dans les décombres, ainsi que quelques bougies allumées et placé de manière à former quelques symboles que ce soit. Mais le bougre s'avançait lentement et calmement vers le Géant, cherchant  désespérément cigarette et briquet avant de se souvenir que toutes ses affaires était restées sur la plage... Il n'avait plus sur lui que cette chemise déchirée de part en part, ce slip sale un tantinet trop grand qui lui tombait presque sous les fesses et ce couteau suisse encore plus ridicule que son accoutrement mais auquel il attachait beaucoup d'importance... pour la simple et bonne raison que lorsqu'on le retournait, la jeune demoiselle dessinée sur le canifs se dénudait. Un bien misérable objet de collection.

Quoi qu'il en soit il avançait, tout euphorique qu'il était, en remontant de temps à autre ce slip qui ne semblait vouloir tenir en place, vers le Dieu Kiwi... il fallait en finir.

« Ecoute Kiwi... c'que j'te propose... Pour la modique somme de 3 500 Berrys j'te déparasse de ton ombre et j'te file un an de livraison des betteraves Myosh' ! T'peux pas cra- ... »

Hmm... douloureux... le pilier vint frapper de plein fouet le commandant. La rapidité du coups ne lui permit pas de l'anticiper et de pouvoir permuter sa place avec celle de son ombre... Ce qui l'envoya valdinguer quelques mètre plus loin, pour s'encastrer dans le décor. Le voilà bien amoché, la tête enfoncée dans une buche morte, les fesses en arrière. Quel bel atterrissage... Il se releva plus hargneux que jamais, courant vers sa cible en esquivant les coups de poings – puissant, mais assez lent compte tenu de la taille de son assaillant –. Tandis que derrière le Dieu Kiwi, l'ombre de Myosh' c'était saisi de l'ombre du Dieu Kiwi pour la tirer violemment vers l'arrière et le faire trébucher. Le monstre s'écroula au sol, sa tête vint s'écraser contre le sanctuaire, brisant le peu de pilier encore debout. Libérant au passage un nuage de poussière assez conséquent. Le commandant bondissant sur le corps du géant qui se roulait par terre de douleur en se tenant le visage, vint lui frapper l'entre jambe de plus belle. Les coups pleuvaient sur ce qui restait du service 3 pièces du géant, faisant voler à chaque coups d'immense gerbe de sang jusqu'à recouvrir complétement le corps du marine. Quand enfin le corps du Dieu ne semblait plus opposer de résistance le commandant s’arrêta. Sautant de l'entre jambe du géant pour s'approcher de son commandant. Alors qu'il se nettoyait le visage du sang qui le recouvrait avec quelques poils pubiens voler au Dieu déchu il envoya son ombre récupérer sa mallette sur la plage. En attendant le Myosh' se chargea de découper l'ombre du géant à l'aide de son couteau suisse. Une entreprise plutôt compliquée... qui lui demanda bien une dizaine de minutes. Il cacha ensuite l'ombre dans sa mallette et repris son petit bonhomme de chemin.

La chute du géant avait libérée l'entrée du sanctuaire. Et a mesure que le nuage de poussière se dégageait, laissait entrevoir une silhouette assise devant l'entrée, apparemment assoupi à en juger les ronflements et la respiration lourde clairement perceptible.

«Oh Putain ! Lui je le veux dans mon armée !! Leo on l'engage ! Y'a pas à chier ! »

Spoiler:


Ce qui avait attiré son attention ? Un afro américain d'une quarantaine d'année à la silhouette assez bedonnante, le visage rongé par le temps et le crane déserté par tout ses cheveux. Il était certainement le concierge de cet ancien sanctuaire. Mais il semblait davantage garder sa chaise que ce bâtiment. Ce dernier semblait d'ailleurs être le théâtre de chose autrement plus étranges que ceux vu sur la plage... Une baffe dans sa gueule plus tard, le concierge se réveilla...

« Tss.. c'est fewmé … foutez l'camps... 
-Lève tes fesses négrillon ! Attend, c'est politiquent correct de dire ça ? Ou j'dois dire Afro americain ? C'bizarre... j'me demande d'où vient ce terme, y'a aucun pays qui s'appelle Afro america dans ce monde... 
-C'est une licence poétique..
-Tiens t'as plus d'accent ?»

Le vioque soupira et se rendormi presque immédiatement. Myosh' l'aimait déjà à n'en pas douter. A l'intérieur du sanctuaire qui semblait construit sous terre soutenues par d'immense pilier et diverses galeries, des cris d'horreur à vous glacer le sang se firent entendre. Se tourna vers son capitaine il lui adressa ces quelques mots...

« Hmm.. Qu'est ce qu'on fait donc ? Y'a l'air d'avoir une 'tite soirée à l'intérieur... »

… Sans se soucier de sa réponse, le Myosh' s'était déjà enfoncé dans les galeries de ce sanctuaire, tirant la chaise du concierge et le-dit concierge complétement endormi, avec lui.



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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeMer 10 Juil - 16:33

Viktar Rasputin avançait à travers la forêt d'une marche hachée, difficile.  Il envoyait sa canne devant, qui s'écrasait dans la mousse et se prenait dans les racines.  Sa chemise  jaunie par le temps, autrefois immaculé, s’effilochait au fil de son avancée, les basses branches étant impardonnables.  La brume qui rendait l’air étouffait filtrait les rayons du soleil, comme des veines d’or sur les feuilles luxuriantes des arbres.  Le vieil homme s’en fichait.  Cette île cimetière ne lui laissait pas plus d’impression qu’un pet mouillé de nonne.  Il ne faisait que persévérer à avancer, les lèvres serrés et les traits froncés.  Sa longue barbe blanche enroulée à son cou telle une écharpe, ses sourcils laissaient s’égoutter de grosses gouttes de sueur.  Il avait le souffle court et son coeur battait la chamade.  Encore un peu et il ferait une attaque, il en était sûr.
Faire une attaque à son âge, qu’elle blague.  Il voulait pas que l’on mettre un plâtre à son pauvre coeur balloté par les événements.

Ces mêmes événements qui le menèrent sur cette île maudite.  Bien sûr, Saint-Viktar avait évité la bagarre, bien calé dans son fauteuil à fond de cale.  Sa hanche lui faisant souffrir, ses oreilles bourdonnant, il avait laissé les jeunes faire le travail.  Écrasé entre des barils, son âge avancé et sa mine déconfite l’avaient fait passer pour un autre clodo, et nul ne lui avait posé de questions quant à sa provenance.  Son silence était menaçant, tout comme ce râle plaintif qui s’échappait de ses naseaux, lorsqu’il respirait.  Et que dire de cette tremblote !  Oh mon dieu, c’est tremblote...  En fait, pour les autres, ces mexi-nains, le vioque était sur son fauteuil de mort, et la coutume locale voulait qu’on laisse le mourir seul et en paix avec lui-même.
Papy Volcan s’était réveillé une heure plus tard, en paix avec lui-même, et le silence.

Si Viktar avait embarqué sur ce navire de paumé, c’était parce qu’il était supposé le mené à bon port, là où il mouillerait sous son propre pavillon, à ce qu’il en avait compris.  Ils attendraient encore longtemps, ces futurs mousses, puisque l’ancêtre ne viendrait sûrement jamais, au rythme affreusement lent qu’avait pris sa croisière de non-plaisance durant son léger somme.  En fait, à tendre l’oreille, le roulement des vagues n’était plus perceptible...  Viktar bougea sa vieille carcasse jusqu’au pont où il découvrit avec stupeur qu’ils avaient accostés.  Pourtant, l’ambiance morbide qui se dégageait de l’île n’était en rien comparable à l’idée que l’ex-retraité se faisait du QG marine auquel il se rendait.  Aussi, après une inspection minutieuse de tous les revers du vaisseau, si ses épaules avaient put s’affaisser d’avantage, elles l’auraient fait.  Personne.

Papy Volcan avait déjà fait le tour de toutes les saintes personnes qu’il avait servi et commençait à peine la liste des animaux domestiques nobles qu’il entendit des voix provenir de la plage.  Non-content, il s’approcha de la balustrade où il surprit trois drôles de type, en toge bourgogne et portant un masque de demi-kiwi.  Sourcillant à peine, le vieil homme resta là, à les juger.  L’un d’eux le remarqua et sortit une drôle d’arme : une sorte de lance kiwi, assez long et qui semblait redoutable.  Rapidement, l’énergumène mitrailla Viktar, rapidement victime de son erreur.

Bref, Rasputin avançait difficilement dans la forêt.  L’odeur des cadavres carbonisés emplirait l’air du navire, et à son retour, il espérait que les jeunes l’aurait devancé et auraient commencés le ménage.  Pas question de faire le reste du voyage avec la sensation d’avoir sur-grillé son repas.
Le vieil homme retrouva les commandants qui s’était arrêté devant la stèle effondrée qui menait au sous-sol d’un temple décrépis...  À l’instar de Viktar.  Escaladant le cadavre du Dieu Kiwi, ses sandales et sa canne s’enfonçant dans sa chair molle, l’ex-retraité se plaça ainsi en position de supériorité vis-à-vis ceux qu’il considérait comme des subalternes.  Sa moue trahissait son énervement.  Il transpirait énormément sous l’effort et un aura infernal l’entourait.  Bon dieu ! que ses articulations lui faisaient souffrir, aurait-il d’abord voulu dire !


    VIKTAR RASPUTIN — Par ma couille grise !  Plus d'respect, plus aucun respect j’vous dis !  Tassez-vous d’là, racailles, requins, flibustes, pirates !  Les aînés d’bord !  Pis qu’i’en aille pas un à qui vient l’idée d’me doubler.  Ou j’lui fout ma canne au cul...


Viktar claudiqua jusqu’à l’entrée, le teint cramoisi.  Il bouscula de l’épaule ramenée vers l’avant le Myosh’ et son commandant, pour arriver à hauteur du concierge.  Mais une fois que les supplications sinistres vinrent lui titiller sa surdité et que le vent froid du passage s’engouffra sous ses vêtements, le vieil homme se retourna vers les deux jeunes gens et d’une main grinçante, présenta le passage d’une large mouvement du bras.  

    VIKTAR RASPUTIN — Kesse z’attendez, morveux ?!  Passez d’vant !  Non mais, d’puis quand l’aîné doit s’prendre l’premier piège v’nu, z’avez ‘cun sens d’l’éthique, gamins.  Plus d’respect pis plus d’politesse, génération d’merde.  Génération d’merde j’vous dis.


Viktar Rasputin céda le passage, fébrilement appuyé sur sa canne.
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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeJeu 11 Juil - 12:45



Mort aux

Kiwis



Que de barbarisme de la part du Myosh alors que Leo s’évertuait à esquiver les gouttes de sang du géant, tout en sortant un étuis d'argent de sa poche. Il en sorti rapidement une cigarette roulée avec amour qu'il posa entre ses lèvres d'un mouvement lent. Il troqua son étuis pour un briquet dans sa poche, dont il souleva le couvercle d'un mouvement du pouce, avant de poser ce même pouce sur la pierre froide qu'il fit rouler d'un coup sec, embrasant la mèche. Laissant s'échapper la première bouffée à l'allumage, il prit soin de tirer d'avantage sur la seconde, laissant la totalité des substances aspirées traverser sa gorge pour aller pourrir ses poumons. Que pouvait bien mieux caractériser un capitaine que de fumer sa clope au soleil en laissant son subordonné tabasser un ennemi à quelques mètres de là, je vous le demande. Reste que le Myosh se voulait légèrement faible au corps à corps, le bougre préférant un couteau suisse et des techniques de combat de rue à un véritable style maîtrisé et diversifié. Au moins prendra-t-il à l'avenir toute son importance en tant que leader d'une armée de zombies. Des Zombies qui mettraient bien vite fin au règne de terreur des pirates sur North Blue, une fois que les rumeurs auront commencé à se propager. Savoir un équipage maudit à ses trousses ne peut que refiler les miquettes à quelconque équipage, quand bien même il resterait à tabasser les plus braves qui auront osé sortir du port.

Alors que Myosh' continuait de combattre le géant, Leo se perdait quant à lui dans ses pensées, ne sachant ce qui pourrait être profitable pour son image. A la tête d'un équipage pour majorité composé de zombies et de handicapés, il lui fallait un look à toute épreuve, un style bien à lui qui saurait donner un effet particulier à ses ennemis. Quelque chose de sombre, d'effrayant, qui ferait en sorte de forcer les testicules de ses adversaires à rentrer au chaud, offrant de fait un cri d'horreur porté d'une voix de soprano. Un maquillage sombre et ténébreux, une grosse barbe féroce, une malédiction quelconque offrant quelques propriétés terrifiantes à son corps dans son ensemble … Dur de choisir. Pour tout avouer, il n'avait jamais pensé devoir un jour commander une bande de débiles déjà morts ou pas loin, ce nouvel état de fait jurant parfaitement avec l'image qu'il souhaitait donner au départ. Mais il faut bien faire avec ce qu'on vous donne, et prendre le tout avec le sourire si tant est que c'est possible. Leo était d'ailleurs passé maître dans cette discipline, tant le sort continuait à s'acharner sur lui de toutes les façons possibles.

Il fallait oublier le maquillage ou les vêtements sombres, pourtant. Représentant de la marine autant que faire se peu, le jeune homme se devait de faire voir le manteau emprunt de justice qu'il portait avec fierté, qu'importe que celle ci soit réduite à un dernier et bien mince fil. Au moins n'étaient-ils pas nus pour défier les flots, ce sera bien là le seul cadeau que le QG aura jugé bon de leur faire. Pour le reste, disons que Leo aura su taper dans le juste, quand on y pense un minimum. Des matelots qu'il aura su recruter par lui même, aucun ne flirtait avec la définition du normal. Le navire qu'il aura eu tant de mal à prendre était troué de partout, rafistolé à plus d'un endroit et sentait légèrement le moisi.  Si avec ça, déjà, leur réputation future ne dépassait pas la ligne du démoniaque... Et c'était sans compter les compétences du roi des clodos, arrivé là par erreur mais contribuant à lui seul à la renommée cauchemardesque qu'il fallait à présent attendre. Et en parlant de cauchemar, en voilà un particulièrement réussi, à voir la tête du quelque peu bronzé faisant son apparition depuis les gravats. Et ce Myosh tout émoustillé qui semblait vouloir le demander au mariage dans l'heure.

« Va chier poulet, t'as vu sa tronche de vainqueur ? On en dispose de bien assez, des comme ça. »

Et une dose de tact, une ! Réponse pas le moins du monde réfléchie, poussée par l'horreur de la vision qu'il avait à présent. Le fait est qu'un équipage de la marine se doit d'être composé de recrues de la marine, mais ça, Leo n'aura eu le temps de le dire, se débattant déjà à grande peine avec son estomac souhaitant recracher tout ce qu'il aura su avaler les jours précédents. Non, vraiment, tant sur la situation que l'état civil du bedonnant visé, l'intégrer se voulait impensable. Si les zombies peuvent être pensés comme une extension du corps principal de Myosh, donc affiliés à la marine par cet état de fait, quelle que soit l'horreur de cette pensée ; le premier quidam venu ne pouvait simplement être intégré. Quand bien même il aurait fait l'unanimité, d'ailleurs, puisque les crevards à haut galons auraient sans l'ombre d'un doute refusés cette demande exceptionnelle. Mais tout ça, à aucun moment le Myosh ne lui aura laissé le temps de le lui dire, trop occupé à s'engouffrer dans les décombres nouvellement créées, accompagné d'une chaise et du soit-disant concierge.

« Ça valait l'coup d'me faire chier pour pas écouter ma réponse, hein ? J'te jure celui-là un d'ces jours j'vais me le »

« Par ma couille grise !  Plus d'respect, plus aucun respect j’vous dis !  Tassez-vous d’là, racailles, requins, flibustes, pirates !  Les aînés d’bord !  Pis qu’i’en aille pas un à qui vient l’idée d’me doubler.  Ou j’lui fout ma canne au cul... »

C'était quoi, ça. Quand le capitaine parle, on l'écoute, bordel. Mais non, ce vieux d'la vieille, du haut de son millénaire -et du bide du dieu kiwi- tentait le speech du vieillard typique, sans prendre un instant en considération le manque total d'originalité de son personnage. Et ma parole, ne s'agissait-il pas là du vioque qu'on lui avait promis dans son équipage ? Leo était persuadé qu'il avait manqué l'train avant le départ, et semblait bien content de faire son voyage inaugural loin de tout magma susceptible de faire couler le navire. C'est du moins tel qu'on l'avait présenté, un petit vieux rabougri aux idées de grandeurs capable de couler un navire en éternuant. C'est d'ailleurs cette seule faculté qui avait valu à ce Rasputin de se retrouver sur le navire des bras cassés, devant être l'arme de la future destruction du mouton noir de la marine. Mais non, au lieu d'être en train de se plaindre à un pauvre soldat au QG, il était là, laissant sa canne le conduire jusqu'à l'entrée des ruines, faisant fit de son propre capitaine. « Plus d'respect » qu’il disait, mais incapable d'en faire preuve lui-même. Foutu vieillard rabougri, il faudrait peut-être à l'avenir concocter un plan pour le jeter par dessus bord. En attendant, le simple fait de shooter dans sa canne pour lui montrer qui était le patron gardait une odeur de suicide, tant le fait de finir sa vie carbonisé jusqu'à l'os semblait réaliste le cas présent.

« Kesse z’attendez, morveux ?!  Passez d’vant !  Non mais, d’puis quand l’aîné doit s’prendre l’premier piège v’nu, z’avez ‘cun sens d’l’éthique, gamins.  Plus d’respect pis plus d’politesse, génération d’merde.  Génération d’merde j’vous dis. »

« Mais il va la fermer l'vioque ? Merde c'pas ma faute si t'as la coulante, faut s'calmer deux minutes. »

La situation était telle qu'il oubliait par la même occasion de lui rappeler la hiérarchie à l'ordre, préférant botter le cul du Myosh pour avancer à son tour, prenant soin de garder un rythme soutenu pour perdre le vieux le plus vite possible. Ces ruines, dont le passage avait été libéré par le dieu Kiwi au moment de son trépas, se voulait composé sur plusieurs étages de galerie labyrinthiques, le son restant seul pseudo-moyen d'orientation dans ces cavernes. Leo se voulait bien content de rencontrer à divers endroits des escaliers sculptés à même la roche, légèrement glissants. Si lui-même aura su se prendre une marche sur le coin de la tronche après un dérapage non-contrôlé, il gardait ce bien-heureux sentiment en sachant que le vieux devrait à son tour se les coltiner, attendant avec une certaine impatience la tronche bouffée par les bosses qu'il pourrait croiser tantôt.

Des cris se faisaient entendre un peu partout dans les galeries, portés à ses oreilles par l'écho qui prenait soin de lui déchirer davantage les tympans que s'il avait été à l'endroit même du cri. Il n'avait plus entendu pareil son depuis le dernier cauchemar de Myosh, qui s'était mit à gueuler en pleine nuit « J'ai pas de troisième téton bordeeeeeeeeel ! ». Autant dire que la personne coincée sous cet amas de roche et qui hurlait à la mort ne devait qu'être une demoiselle en détresse sur le point ou en train d'être asticotée par quelques hommes peu fréquentables. A y penser, ça pouvait aussi être un homme comme les autres qui venait de poser son cul sur une chaise en oubliant les hémorroïdes qu'il se coltinait depuis quelques temps. En fait, pas mal de choses restaient possibles, même si la première pensée gardait la possibilité d'une princesse aux gros nichons à laquelle il pensait plus tôt. Il fallait s'aventurer plus avant jusqu'à trouver la salle centrale pour trouver des réponses aux questions que l'on pourrait se poser.

Dans le cas de Leo, trouver la sortie n'aura guère été difficile. Marine de talent, faut-il le rappeler, son sens de l'orientation aura toujours su le mener sur la bonne route, même si le cas présent le doute était permis. Ce qu'il prenait pour des cris de douleur depuis tout à l'heure n'était rien d'autre qu'une gigantesque orgie masquée, où la plupart des convives s'étaient dépouillés de leurs vêtements. Face à un tel spectacle, le pauvre capitaine ne pouvait que balancer sa main sur son propre visage d'un coup violent, préférant attendre un habitué de la chose tel que Myosh pour la retirer. Pourtant, vu les capacités cognitives du Myosh en question, il fallait s'attendre à battre le record du monde de temps de facepalm.



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MessageSujet: Re: Mort aux Kiwis ♪   Mort aux Kiwis ♪ Icon_minitimeJeu 25 Juil - 17:29







« Echooooooooooooooooo !!! ECHOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!! PAPY VOLCAN EST UNE GROGNASSE et il en a une petite !!! Hahaha c'est qui ce con qui s'amuse à répéter ce que j'dis ? Faut qu'j'lui check la bise. »

Le pire dans cette déclaration, était le sérieux avec lequel l'avait dit le Myosh'. Ayant grandit dans une ferme et fréquenté davantage de cellule que de salle de classe, il faut bien l'avouer, on ne peut pas dire qu'il ait eu l'occasion de se cultiver un minimum, bien qu'à son âge il puisse se targuer d'avoir vu du pays et des choses qu'aucun homme ne devrait avoir à supporter avant un certain age : celui de la mort. Et encore.
Pourtant un rien suffisait à l'amuser, même s'il n'en comprenait pas forcément le sens ou l'origine. Après tout, ne dit-on pas : « bien heureux sont les simples d'esprits » ? ...

Traversant ces galeries froides et lugubres éclairées par quelque bougies posées çà et là par quelqu'homme Kiwi que ce soit. Les trois militaires traversaient donc ce labyrinthe en quête de réponses, car s'ils étaient là c'était bien pour une mission. Et le capitaine était assurément là pour la remplir, malgré la bande de bras cassés qu'il devait se coltiner. S'avérant davantage être des ralentisseurs que de bons alliés sur qui compter en cas de coups dur. Entre un clochard qui n'avait assurément pas sa place dans la marine et cet homme d'un âge beaucoup trop avancé pour pouvoir encore prétendre avoir le droit de fouler de ses pieds le sol terrestre, sérieusement il devrait pas croupir en enfer à cette heure-ci ? Quoi qu'il en soit, on ne pouvait pas dire qu'il était bien entouré. C'était à se demander si la marine voulait réunir en un endroit tous les rebuts qu'elle avait dans ses rangs pour s'en débarrasser à la première mission un peu dangereuse venue. Un bon moyen de faire le ménage. Avec la menace d'une guerre directe avec la république qui pesait sur le gouvernement mondial, il fallait plus que jamais réunir des hommes puissant, des leaders et des hommes de terrain. Et pour cela il faudra forcément mettre toutes les chances de son cotés et éviter de s'encombrer de tel déchets.

Mais revenons en à nos trois mousquetaires. A mesure qu'ils avançaient, les couloirs s'élargissaient laissant paraître quelques fresques dessinée à même les murs. On pouvait y apercevoir des hommes kiwi se prosterner d'une bien étrange façon devant ce qui semblait être le Dieu Kiwi, déchu quelques minutes plus tôt. En effet, ils exposaient tous leurs postérieur, bien dodu il faut le reconnaître, à leur divinité. Étrange, mais pas choquant pour un Myosh' qui se délectait du spectacle en frôlant de ses doigts cette œuvre d'art. Plus loin, ces mêmes kiwi semblait sacrifier l'un des leurs sur un autel... il était complétement dévêtu et on semblait l'immoler vivant. Tandis qu'en arrière plan quelques femmes kiwi s'adonnaient à divers plaisirs solitaire accompagnées de quelques tentacules jaillissant d'on ne sait où...

« C'est genre la meilleure BD érotique que j'ai lu d'ma vie !! »

Et à peine eut il le temps de lever les yeux de cette fresque magnifique pour les déposer sur la salle principale du sanctuaire qu'un magnifique spectacle s'offra à lui. Bousculant son capitaine pour s'approcher de la scène et mieux apprécier le spectacle.

Et à en juger par la grimace qu'il tirait il n'était absolument pas prêt à assumer ce genre de situation... Etait-il mort durant son affrontement ? Lui avait on ouvert les portes du paradis ? Lui qui n'a vécu que dans le vice et la débauche ? Peu importe, ses rêves les plus fous allaient se concrétiser. Lâchant la chaise du concierge qu'il tirait maintenant depuis l'entrée dans ce sanctuaire de la débauche, réveillant alors son passager., il se décida à s'aventurer dans ce qui semblait être un harem.. Il fallut bien quelques secondes au concierge pour comprendre ce qui se passait sous ses yeux. Son visage se crispa sous la panique et il se mit à crier et mettre en garde les marines de reculer et fuir de cet endroit au plus vite... arguant que les femmes kiwi étaient la vraie menace de cette île ; Mais le Myosh' était déjà perdue dans ce spectacle magnifique qui s'offrait à lui... Il avançait doucement, comme pour savourer ce moment et s'en imprégner l'esprit à tout jamais. Les étoiles plein les yeux, un large sourire et le cœur qui battait la chamade. Il avait d'ailleurs prit 2 tailles de pantalon à la vue de cette orgie improvisée, comprendra qui pourra...

Le fou se voyait déjà quitter la marine et passer le restant de ces jours ici... Il se voyait bien devenir un homme kiwi. Après tout leur vie avait presque tout de paradisiaque à ses yeux. Des orgies interraciales et .. et c'est à peu près tout, mais absolument suffisant ! Bref tout ce qu'il lui fallait. Bordel y'avait même un âne dans le tas et un bassin duquel jaillissait des tentacules !! Non, il vivait un rêve éveillé, c'était trop beau pour être vrai. Il gifla Papy Volcan pour vérifier qu'il s'agissait là de la réalité et non d'un songe... mais malgré ça il n'arrivait pas à en être certain.

Malgré une ultime tentative du concierge qui vint s'interposer entre lui et la salle au mille plaisirs pour l’empêcher de faire un pas de plus, le Myosh' s'y lança à corps perdu. Bousculant d'un revers de la main l’énorme concierge qui avait bien du mal à supporter son propre poids à en juger les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front et sa respiration qui devenait de plus en plus haletante. Pourtant le Myosh' aurait mieux fait de suivre ses mise en garde. A peine eut-il franchit l'entrée du harem qu'un homme au physique ingrat bondit de nul part pour décocher une flèche en direction du Myosh' avant de s'écraser vulgairement sur le pilier centrale de la pièce. Peut-être aurait il mieux fait d'organiser son atterrissage plutôt que peaufiner son saut, aussi impressionnant fut-il.

Le Myosh' prit alors quelques instants pour vérifier qu'il n'avait reçu aucune blessure, se palpant le corps avec entrain, mais rien. La flèche ne semblait pas l'avoir atteint. Et alors qu'il se soulagea d'avoir échapper une fois de plus à la mort, son regard se porta sur le concierge, qui dans un violent fracas vint s’écraser au sol brisant au passage sa chaise. L'homme bedonnant se tenait la poitrine des deux mains pour en stopper hémorragie, mais rien à faire... De grosses larmes s'écoulaient de son visage, tandis que de grosse gerbes de sang s'échappaient de sa bouche à chaque fois qu'il tentait de s'exprimer... Le Myosh' ne pouvait supporter un tel spectacle ! Cet ami qu'il s'était fait... non il était trop parfait pour mourir ! Le diabète ou une attaque cardiaque auraient du être à l'origine de sa mort ! Pas une flèche perdue ! Non ce genre de sort est réservé aux soldats, pas aux honorables et respectables concierges !!
Et le Myosh' s'effondra en sanglot, s'agenouillant pour prendre dans ses bras cet ami qui semblait vivre ses derniers instants ! Esperant de sa part quelques phrases qui sauraient lui remonter le moral et lui donner la force nécéssaire dans les coups dur... mais...

« En..enc...enc.. salopard !!! C'est ta.. ta.. enfoiré !! faute ! 
-Shuuuut !!! Garde tes forces pour mourir ! Qu'Odin t'ouvre les portes de son Valhalla !!
-Ferme la.. que quelqu'un... le bute ! 
-Amen mon frère, Amen ! »

Il porta sa main au dessus de ses yeux pour lui abaisser les paupières comme pour le laisser mourir, alors que le pauvre agonisait encore. Se redressant alors pour proférer quelques menaces à l'encontre de ses assassins ! A l'intérieur du harem les choses semblait se compliquer... Des troupes se formèrent s'armant autant que possible d'armes ou d'objets de plaisirs.

« La bataille finale pour laver l'honneur du concierge... Z'allez tous crever bande d'enflure !!! 
-J'suis pas encore mort connasse ! »




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