[Agrikoultour]Comme une odeur de fumier ! [PV Angel]

Une magnifique vue s'offrait aux passagers du bateau de marchandises, l'île d'Agrikoultour. C'était un lieu resplendissant, plein de couleurs à cause des nombreux champs présents ici.
Arrivant à quai, les dockers se dépêchèrent afin de ramener les produits à l'intérieur du navire, après avoir été contrôlé par les marines en fonction sur cette île. D'autres quittaient le navire, ils étaient de simples voyageurs. Parmi ceux là, l'assassin aux cheveux verts. Il se fit contrôler aussi, les marines ne trouvant rien à redire sur cette personne, le laissèrent passer. Avançant paisiblement, en respirant l'air de la nature, notre chasseur de primes se dirigea vers la ville principale... Loin, très loin. Pourquoi avoir foutu un quai si éloigné de ce centre. Quand le festival de la vache sera actif, les gens pesteront tout de suite au vue de cette longue marche. Découragé, Seifer souffla... quand il vit un homme avec de l'idée. Ce dernier avait ouvert un stand de charrettes. C'était une période creuse, donc il y avait pour le moment qu'une seule voiture pour conduire la dizaine de voyageurs. Mais c'était bien suffisant. Évidement, il fallait payer.

Après plusieurs heures de trajets, ils arrivèrent enfin dans la petite bourgade de « La Charrue ». Un nom très recherché pour un village agricole. De toute manière, il n'y avait pas grand chose à faire ici, et avec les patrouilles de Marines, seuls les bars servaient à rencontrer du monde, mais ce n'était pas vraiment le but de notre assassin en venant ici. Ses nouveaux pouvoirs lui permettraient de vaincre sa nouvelle cible aujourd'hui, après tout il s'était entraîné pour pouvoir utiliser le poison, et il s'en trouvait heureux. Toutefois, il allait encore devoir parcourir du chemin, et cette fois-ci, c'était dans la zone où vivait les retraités à la recherche d'un endroit paisible où vivre. Un d'entre eux pensait crouler sous une vie paisible, mais Seifer en avait décidé autrement quand on lui avait demandé de tuer un ancien vendeur de drogue parti avec un petit pactole. Il avait été difficile à trouver, et le petit salaire accordé pour sa mort méritait que l'on s'y attarde. Il suffisait maintenant de marcher et de trouver sa résidence.

La nuit arrivait, et notre énergumène était fatiguée de cette journée, il était impatient d'anéantir sa cible, mais il fallait se reposer. Tous ces transports ne l'avaient pas spécialement rendu plus en forme. Il fallait trouver quelque part où dormir... Évidemment les tavernes étaient fermées, ne marchant que pendant la fête de la vaches. Le jeune homme aux cheveux verts avait une chance d'enfer ce soir. Il fallait compter sur la gentillesse de la peuplade, et pour cela, parler il devrait... C'était la seule chose qu'il voulait éviter en venant ici. C'était rempli de bouseux ! Que des paysans parlant dans leurs moustaches. Mais pour dormir dans un lit, il fallait bien, il alla donc vers une de ces personnes lui demandant s'il connaissait un endroit où dormir. L'homme, la quarantaine, une saloperie de grosse moustache sous le nez, le visage plein de terre avec des cheveux ébouriffés ressemblant plus à une touffe de poils pubiens qu'autre chose, lui répondit alors :

« On aime pas tlop les gars dans vot' genre par ici ! »

C'est vrai que c'était la réponse attendu quand on demandait simplement où dormir... Surtout qu'il ne savait pas trop quoi répondre à ce gueux. Dans son costume, son chapeau sur la tête, le jeune homme n'avait pas l'air d'être quelqu'un de déviant. Peut être avait-il des vêtements trop chic pour ces personnes. Gardant son calme il reprit la parole pour répondre à cette insolente remarque :

« Écoutez, j'ai eu un long voyage et donc... »

« Bah s'vez moi, j'ai une chambre dé libre ! »

Tout ça pour ça... Certaines personnes avaient ce don, de faire chier pour rien. L'assassin suivant son hôte qui prouvait la gentillesse des habitants de cette île. Si protégés par la marine qu'ils en oubliaient la crainte de l'étranger. C'est vrai que pour le moment, il n'y avait rien à craindre de Seifer, bien que ce dernier pouvait un jour péter un câble et tuer les personnes qui ne lui revenaient pas. Peut être serait-il repéré par la marine, les pirates où une tout autre organisation. Pour le moment c'était un chasseur de primes solitaire. La nuit passa rapidement dans un lit confortable malgré la modeste maison de ce bienfaiteur. A son réveil, aux aurores, ce qui étonna les résidents qui venaient eux aussi de se lever afin de commencer leur journée d'agriculture, il l'accueillir chaleureusement, lui offrant un repas que la black mamba accepta. Il paya ses hôtes sans aucune demande leurs parts, puis il parti à la traque.

Sa proie l'attendait non loin de là. Il marcha, marcha, marcha encore jusque ce lieu touristique où cette personne était sensée ce trouver. Y arrivant enfin, il remarqua quelques détails anormaux. Bien que ce lieu soit joli, les gens restaient cachés dans leur coin, la mine triste. Deux infirmiers passèrent en courant vers une maison, et quelques instants plus tard sortirent avec un corps sur une civière. Une personne morte, au vue des visages tristes... Et il s'agissait de la cible du contrat. Décidément, ce voyage ne servait pas à grand chose, et le susceptible assassin commençait à pester. Un homme était mort, d'une crise cardiaque d'après ce qu'il avait entendu, et lui il s'énervait, en frappant dans une poubelle. Il était décidé à frapper le premier qui l'emmerdait, et ça allait se faire rapidement. Il remarqua un jeune homme dans le coin, que faisait-il au milieu de tous ces vieux, il ne le savait pas, mais il s'approcha et commença à le provoquer :

« Qu'est-ce tu fous là toi ? »