Que le combat commence ! [PV Jaqen]

Une petite escale sur cette île particulièrement festive m’avait appris à voir la vie différemment. Tout le monde ici, ou presque, était excité par n’importe quoi, et ils avaient l’air heureux. Je ne pouvais que respecter leur façon de vivre qui était tout bonnement différente de celle que je pouvais connaître, de mon côté. En arrivant sur ces terres, j’avais fait la rencontre d’un vieil homme, qui m’avait proposé quelque chose d’assez intéressant. En effet, celui-ci lui avait présenté une affiche qui annonçait l’ouverture d’un tournoi, opposant diverses personnes. N’importe qui pouvait s’y inscrire. Cela faisait un bon moment que je n’avais pas eu à me battre, et je devais avouer que cela me manquait, au fond. J’avais donc accepté, avec l’espoir de rencontrer des personnes aux aptitudes extraordinaires ou bien seulement de très bons combattants de base.

Présent dans la grande salle d’attente où chaque participant attendait son match, je m’attardais à observer les autres. Aucun d’entre eux ne me semblait « différent ». Tous des humains pures souches à la carrure plus ou moins solide. Rien qui n’attira mon attention, en bref. Les noms défilaient, un par un, et les combattants revenaient, le corps rempli de blessures plus ou moins graves. Alors que je me tenais prêt de l’ouverture menant à la zone d’affrontement, un petit groupe d’hommes dégoûtants vinrent m’adresser la parole. Je pouvais sentir l’odeur de l’alcool qu’ils avaient engloutis à des kilomètres…

Sur cette réponse de ma part, l’un des hommes sorti son arme, une massue parsemée de piques. Il s’approcha de moi, le regard noir et la dentition abîmée, prêt à me donner un coup. De mon côté, je ne bougeai pas, je me contentai de les regarder. Croyaient-ils que j’étais effrayé par un petit groupe de bandits incompétents ? En aucun cas.

Apparemment, je venais de l’énerver d’autant plus. Il serra sa masse avec force et donna un coup en avant,  au niveau de mon estomac. Voyant cela, je déviai l’arme à l’aide de mes griffes, de façon à ce que sa trajectoire soit le mur se trouvant juste derrière moi. Puis, je me penchai légèrement en arrière, lui assénant un puissant coup de sabot au niveau du thorax, l’envoyant valdinguer quelques mètres plus loin, sous les yeux ébahis de ses camarades. A ce moment, le présentateur prononça mon nom, à l’intérieur du stadium, résonnant partout.

Je sortis alors de la grande pièce, applaudis par les spectateurs. Le soleil se reflétait dans mes lunettes, il faisait une chaleur à tomber. Je montai alors les marches et attendit mon adversaires, sur le terrain prévu à l’affrontement.